Quelques astuces pour éviter les invasions d'insectes [orchidées]

Jeudi orchidées ! Avec la "presque" arrivée des beaux jours, les orchidées reprennent vie et nos "amis" les insectes aussi. C'est donc le moment d'adopter quelques gestes simples pour éviter de transformer sa collection d'orchidées en laboratoire d'entomologie (je parle comme dans Les Experts, que se passe-t-il ?...) 


1. Eviter d'introduire des insectes nuisibles chez soi

Au moment de l'achat, on vérifie que la plante n'a pas d'intrus (insectes qui sucent la sève, escargots et limaces qui grignotent racines et feuilles...) cachés sous les feuilles, dans les fleurs, dans les bourgeons ou dans le pot. On privilégie les orchidées qui sont dans des contenants transparents de façon à pouvoir inspecter le substrat et l'état des racinesAttention en particulier aux orchidées qui ont beaucoup de feuilles et de fleurs comme les Dendrobiums par exemple. Il vaut mieux prendre 10 min pour vérifier en magasin et éviter une invasion chez soi.

On place la nouvelle orchidée dans une pièce à part quelques jours pour être sûr qu'elle n'a pas d'oeufs d'insectes qui une fois éclos pourraient se répandre dans les autres plantes de la maison.
Il vaut mieux le faire avant l'achat, mais il est aussi important de vérifier les conditions de culture de l'orchidée qu'on a adoptée : en effet, des arrosages ou des températures inadaptés favorisent l'apparition de maladies et la prolifération d'insectes nuisibles.


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2. Prendre le temps d'observer ses orchidées

Même lorsqu'on a l'impression qu'il ne se passe rien (pas de nouvelles feuilles, racines ou hampes), on garde l'oeil ouvert : les insectes de l'extérieur peuvent aussi venir s'installer dans nos plantes d'intérieur.


3. Rincer régulièrement les pots

Les orchidées qui sont en hydroculture ou arrosées par une coupelle placée sous le pot, l'eau stagnante peut se transformer en piscine de luxe pour les larves de moustiques ou autres moucherons. On pense donc à vérifier et à rincer régulièrement les soucoupes et les vases. Et une fois par mois, on peut passer les orchidées "à la douche" avec de l'eau à température ambiante et on pense à bien égoutter. Attention à ne utiliser un jet trop fort, ni à abîmer les fleurs. On finit par bien égoutter et sécher entre le coeur des feuilles des Phalaenopsis avec une feuille d'essuie-tout.

La belle refloraison d'un de mes mini Phalaenopsis


4. En cas d'alerte

On commence par isoler la plante puis on se renseigne pour identifier correctement les parasites et adopter les soins et traitements adéquats.
Il n'est pas nécessaire de se tourner systématiquement vers des traitements insecticides car des alternatives simples ou naturelles et biologiques existent.

En cas de découverte de quelques pucerons ou cochenilles :
  • j'ai eu des pucerons dans un Miltoniopsis, et dans quelques plantes de mes jardinières. Pour les supprimer, il suffit d'un disque de coton humidifié. Je le passe sur les pucerons, ils y restent accrochés, je les écrase dans le coton (quelle cruauté !) et voilà. Je renouvelle l'opération si je découvre de nouveaux pucerons.
  • un de mes Phalaenopsis cachait une petite colonie de cochenilles farineuses. Pour les faire disparaître, j'ai aussi ressorti le disque de coton, je l'ai imbibé de gel hydro-alcoolique que j'ai passé sur et sous les feuilles, et les hampes florales. J'ai sacrifié une ou deux fleurs qui étaient "envahies". On peut ensuite rincer en passant un coton humidifié à l'eau. Il m'a fallu plusieurs mois pour venir à bout de ces nuisibles (une cochenille s'était dissimulée dans un bourgeon et continuait à pondre sans arrêt), mais aujourd'hui j'en suis débarrassée.

Pour trouver d'autres solutions ou conseils, voici un récapitulatif très bien fait : Orchidées, insectes et maladies.



Belles floraisons à tou(te)s !