Lundi Beauté ! Au rayon de mes puissantes addictions, je vous le donne en mille : le maquillage ou plutôt le fond de teint. Je ne pense pas qu'il y ait plus accro au fond de teint que moi. J'en porte tous les jours depuis le lycée : en été, le week-end et même les jours où mes orteils ne s'aventurent pas dehors. Si je pouvais dormir avec du fond de teint je le ferais. Mieux : j'aurais du fond de teint intégré dans ma peau. J'y suis encore plus accro qu'au mascara. On m'aurait dit un jour que j'arrêterais de porter... j'aurais bien rigolé.
Et pourtant…
Ca a commencé début Janvier. En faisant le tri dans mes produits j'ai retrouvé une BB crème Garnier que j'avais achetée à sa sortie mais jamais utilisée, je trouvais la teinte trop claire. Mais comme en hiver mon teint est moins foncé, j'ai tenté, j'ai rajouté un peu de poudre et j'ai été conquise par le résultat beaucoup plus naturel qu'avec mon fond de teint habituel (Clinique fond de teint liquide formule sos ). Pour la première fois, je trouvais une alternative convaincante pour mon teint.
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Et puis il y a 10 jours j'ai eu droit à un "sevrage" brutal à l'hôpital. Au début je me suis sentie vraiment mal. Parce que comme je vous l'ai déjà dit ici, ma peau réactive et moi, on joue un peu à la guerre depuis des années, et la guerre ça laisse des traces. Ou plus précisément des taches. Aujourd'hui j'en ai beaucoup beaucoup moins qu'il y a quelques années (on va dire que je suis passée du stade du dalmatien à celui de la coccinelle), mais pourtant je ne vois qu'elles sur ma peau. C'est simple, je fais une fixette.
En rentrant à la maison, le premier jour quand j'ai vu comment je galérais pour me préparer sur une patte dans la salle de bain, pour la première fois, je n'ai pas eu envie de maquiller. Parce qu'en plus qui dit maquillage, dit démaquillage, donc rebelote le soir. Et puis en y pensant bien, ce n'est pas forcément indispensable de gâcher du make up (mes jolies palettes de FAP que j'aime d'amour) pour rester à la maison et que ces 6 semaines de convalescence pourraient être aussi l'occasion de laisser ma peau vivre sa vie pour la première fois depuis bien bien bien longtemps.
Et ce qui est marrant c'est que finalement cela ne me manque pas (enfin, les FAP si quand même). Ca me gène un peu quand l'infirmière passe pour mes pansements, mais j'en suis sûre qu'elle a déjà vu pire.
Alors bien sûr, je ne me laisse sombrer dans la négligence (nan mé ho !) : je ne zappe pas ma routine soins et même si je ne porte que mes bas de jogging en velours (ils sont assez larges pour que mon plâtre puisse passer), je prends le temps de choisir mes boucles d'oreilles le matin, je mets du parfum, etc...
Mais le plus dur c'est de ne plus pouvoir mettre de vernis : comme je fais mes piqûres quotidiennes toute seule, je dois avoir les mains parfaitement propres pour me piquer et ça, c'est nul parce que les vernis c'est mon autre grande addiction beauté. Un vernis ça te remonte le moral quand ça va pas, une touche de couleur sur les mains, et déjà la vie paraît plus belle! J'essaie de positiver en me disant qu'en restant au naturel, mes ongles vont peut-être récupérer et enfin arrêter de se dédoubler.
Et si ça se trouve, avec un peu de chance (oui, j'espère bien que la roue va finir par tourner un jour dans le bon sens), début mars, je n'aurai peut-être plus besoin de porter de fond de teint, tellement ma peau sera fraîche et belle (qui a dit "l'espoir fait vivre" ? ...)
Et toi, tu es aussi accro au fond de teint ?
Belle semaine en toute beauté !